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  L E   P A R C O U R S  
 

On en arrive ainsi au début de l’année 1964, lorsqu’est annoncée la venue du onze national de la République Fédérale d’Allemagne. La composante de cette équipe, championne du monde en 1954 et quatrième en 1958, n’était bien entendu plus la même. D’autre part, la star du temps présent,  l’avant-centre et buteur Uwe Seeler, n’est pas présente. Mais il s’agissait d’un ensemble en plein renouveau avec des éléments dont on entendra parler pendant longtemps tels les Schultz, Libuda, Overath ou Konietzka. Le renouvellement avait aussi affecté le poste de sélectionneur, puisque le légendaire Sepp Herberger, surnommé le « sorcier », venait de passer le relais à Helmut Schoen. Passer le relais est une façon de parler, car Herberger était présent dans les tribunes et il ne se retirera officiellement qu’au mois de Juin 1964 après 28  années passées à la tête de la sélection d’Allemagne puis de RFA.


Tournée de prise de contact pour Schoen, qui, 3 jours auparavant à Casablanca, avait enregistré un résultat satisfaisant (4-1) face au Maroc. Sur le tuf mouillé du stade d’El Anasser,  les Allemands allaient beaucoup souffrir des pieds d’une sélection nationale algérienne  transcendante, bien inspirée bien que paraissant prudente au départ avec deux avants de pointe seulement : Ahmed Oudjani et Brahim BOURAS. Mais ceux que l’on appelait alors les intérieurs ou inters allaient bientôt se montrer. Dès la 10° minute, à la suite d’une belle action personnelle de Mekhloufi, Khenane Mahi ouvre le score. A la demi-heure de jeu un débordement de Mekhloufi sur la droite permet à Oudjani de battre le gardien Ewert. L’adversaire s’avère impuissant à inquiéter la défense des Verts bien dirigée par Mustapha Zitouni et au sein de laquelle le « local » Mohammed Messaoudi (Moustache – Attila) sut se hisser au niveau de ses camarades pros ou ex-pros.


En seconde période, les nôtres vont lever le pied et se verront menacés par des germaniques vexés. A la 69° minute, ces derniers bénéficieront d’un penalty justifié, mais Boubekeur arrêtera le tir de Kremmer. Pour le bonheur de l’énorme public présent, Mekhloufi exécuta quelques « petits et grands ponts » au détriment de son garde du corps, le hargneux et teigneux Reish, qui ne le lâcha pas d’un pouce mais se montra incapable de le neutraliser. Côté puissance physique, les Allemands eurent à qui parler aussi bien avec Mohammed  Soukhane, Ahmed Arab qu’avec Mahi et Oudjani.
Un an après la Bulgarie, un nouveau pas était franchi. Dans les tribunes, pas loin de moi, Herberger se montrait élogieux et sur le banc de touche Schoen savait que le chemin vers Wembley 1966  allait nécessiter du renfort. En face, du côté algérien, S. Khabatou, désormais seul aux commandes, avait eu la main heureuse.


Dans les vestiaires, Mekhloufi fit une remarque assez inattendue. Il se plaignit que les shorts et maillots mis à leur disposition étaient encore humides et émettait ainsi le vœu que la Fédération fasse mieux son travail !!

Au mois de Mars, revoici la RAU, cette fois-ci chez elle. L’équipe déplacée par S. Khabatou comprenait 9 pros ou ex-pros en plus de Lalmas et du nouveau capé, le constantinois Abdelkrim Zefzef. Les Egyptiens  l’emportent au Caire (1-0).  48 heures plus tard,  à Alexandrie, et à la toute dernière minute, ils priveront les nôtres de la victoire en arrachant le match nul (2-2).  Saïd Amara aura été l’auteur du  premier but de la sélection algérienne à l’extérieur. L’os égyptien était là et il refusait de se laisser « croquer ». Au mois d’Octobre à Tokyo, cette équipe d’Egypte(RAU) prendra la 4° place du tournoi des Jeux Olympiques.


La saison 1963-1964 s’achèvera par un match nul (0-0) face à la Turquie (Espoirs). Après la pause estivale,  c’est la Roumanie(Espoirs) qui vient en visite en Octobre. Battue (1-0) à Oran, elle arrachera le nul (0-0) à Alger. Notons ici que le même jour, la Roumanie  A,  jouait au Japon et gagnait, face au Mexique, un match comptant pour le tournoi des JO de Tokyo.


Le mois suivant ce sera le tour de l’URSS de venir rencontrer notre sélection. Elle gagne (1-0) le premier match à Constantine face aux seuls amateurs algériens. Depuis le début de la saison,  c’est  Abderrahmane Ibrir, ex-professionnel ayant gardé  à six reprises  les buts de l’équipe de France,  qui est à la tête de la sélection. Pour le second match à Alger, il sollicitera l’aide de son collègue de Nîmes, Kader Firoud et convoquera les pros et ex-pros habituels auxquels viendront s’ajouter 2 nouveaux visages : le milieu défensif de Nîmes, Salah Djebaïli et l’attaquant de Rouen, Mohammed Lekkak. Pour compléter la ligne d’attaque il y avait  Oudjani et le plus jeune des Soukhane, Abderrahmane. Curiosité à signaler : ces deux derniers avaient été, à la  fin de la saison 1963-64, sacrés meilleurs buteurs de chacune des Divisions Une et Deux du championnat de France. A. Oudjani à Lens avec 30 buts et A. Soukhane au Havre avec 21 buts.


Instruite des risques éventuels,  l’URSS avait déplacé à Alger une formation sérieuse. Une ossature du Dynamo de Moscou renforcée par des joueurs du Spartak. L’ensemble étant dirigé par l’entraîneur du Dynamo, Constantin Beskov. En plus du célèbre gardien de but Lev Yachine « l’araignée noire » [ je sais que la partie algérienne avait insisté sur la nécessité de sa présence ],  il y avait l’ancien capitaine Igor Netto (qui finalement ne jouera pas), Korneev, Logofetz, Ponedelnik, Houssainov etc…


La condition physique supérieure des soviétiques posera beaucoup de problèmes aux nôtres dont certains accusent le poids des ans, mais ils sauront parfaitement tenir leur place et ne se laisseront nullement intimider. Et même s’ils ont été menés deux fois au score (0-1) et    (1-2), les Verts  vont égaliser. Ce match aurait d’ailleurs connu un meilleur sort si Mekhloufi n’avait pas manqué la transformation d’un pénalty. Et je me souviens encore de ce but  étrange et chanceux de G. Matveev dès la 7° minute. On dirait de nos jours : but-gag ! Un tir semblant anodin parti  tout près du poteau de corner qui va longer toute la ligne de but avant de laisser Boubekeur lobé, tout pantois. Pour l’histoire, signalons que c’est le benjamin  et le seul joueur amateur de l’équipe algérienne Ahcéne Lalmas, entré en cours de jeu,  qui a égalisé de la tête un quart d’heure avant la fin du match. Une bonne performance de la sélection algérienne qui, une fois de plus,  ne bénéficia que de 48 heures de stage.

Un mois plus tard, et après un match victorieux (2-0) contre une formation chinoise, la sélection algérienne va se lancer dans sa première compétition officielle : deux matches face à la Tunisie, qualificatifs  pour les Jeux Africains devant se dérouler au mois de Juillet à Brazzaville. Seuls les joueurs jouant dans leur pays étaient autorisés à y prendre part. Les nôtres réussiront difficilement à prendre le dessus (1-0 à Alger et  0-0 au retour à Tunis).  
Et nous voici arrivés mi Juin face à deux défis énormes : deux matches  contre rien moins que le Brésil  !! Les doubles  champions du monde préparaient la future échéance de 1966 en Angleterre.  Le contrat stipulait que le Brésil se devait de venir avec son équipe au complet. Et les « monstres » étaient  présents : les énormes défenseurs Djalma  Santos et  Bellini, le rouquin Ademir, le métronome Gerson,  l’inimitable Garrincha, le gaucher Dudu et le futur Roi  Pélé. Ce dernier donnera des frayeurs aux organisateurs car il se blessera à l’entraînement, dans un choc avec un partenaire. L’insistance des dirigeants algériens obligera le volumineux Vicente Feola à l’aligner lors du premier match, programmé le 17 juin à Oran  dont le stade était à cette époque le plus spacieux du pays.


Cette rencontre connut un engouement extraordinaire qui provoquera un désordre indescriptible dans le stade. La présence du Président de la République Ahmed  Ben Bella étant venue ajouter un surcroît de curiosité et d’excitation à un événement qui n’en manquait point. La capacité d’accueil des gradins et tribunes étant  largement dépassée les gens se déversèrent le long des lignes de touche. Parmi ces spectateurs anonymes et moins anonymes, je me souviens d’avoir reconnu la silhouette du regretté Ahmed Antifit, Secrétaire général de la Fédération marocaine de football, invité, mais qui restera debout au bord du terrain….Par bonheur aucun joueur, aucun spectateur n’eut à souffrir d’un tel chaos.


Ibrir avait fait confiance à une majorité de joueurs pros, sept, dès le coup d’envoi. Du côté brésilien, Pélé est bien présent, la tête garnie d’un énorme bandage. Aucun problème d’adaptation pour les visiteurs qui semblent tout aussitôt jouer au  chat et à la souris avec les nôtres nullement « entrés » dans le bain de cet événement exceptionnel. Après un quart d’heure,  le Brésil va bénéficier d’un coup franc à environ 18 mètres, et sur la gauche, des buts gardés par Zerga. Ce dernier, assez présomptueux, demande à ses coéquipiers de ne pas dresser le mur habituel. Quelle aubaine pour Pélé, chargé de l’exécution,  qui ne se fera pas prier pour adresser un boulet de canon en haut tout près de la lucarne, que Zerga effleure mais sans parvenir à le détourner.  


Sans trop se livrer et promenant les Verts de tous côtés, les Brésiliens ne sont pas pressés. En face,  notre équipe fait illusion l’espace de quelques phases de jeu mortes-nées, car ni Mekhloufi, avare de tirs, ni Oudjani,  Lekkak ou le néophyte Lounis Mattem n’arrivaient à mettre en danger le gardien Manga. Le gaucher Dudu, compère de Pélé dans le club de Santos,  va se  charger d’inscrire le second but. La douche était bien glacée, ce qui rendait les spectateurs mal à l’aise, car ils ne voyaient pas du tout nos joueurs en mesure de redresser la situation. En fin de seconde mi-temps, Gerson  aggravera la mise d’un violent tir à ras de  terre.

Les Brésiliens avaient démontré, sans avoir l’air d’y toucher, qu’ils étaient d’une autre trempe que les Bulgares, les Allemands et les Soviétiques. Du côté algérien la déception était profonde, tant les nôtres avaient été quelconques. Et chacun d’espérer que tout irait  mieux lors du second match prévu 48 heures plus tard à Alger. Celui-ci n’aura jamais lieu. Il fut annulé en raison de la situation politique nouvelle, créée par le renversement du Président Ben Bella, le lendemain de son retour à Alger.


Les événements extra-sportifs ne vont pas perturber le voyage pour les Jeux africains de Brazzaville , un mois plus tard, où, dans ce tournoi de 8 équipes, l’Algérie fait partie de la poule B en compagnie de la Côte d’Ivoire, du Congo- Léopoldville (RD Congo aujourd’hui) et de Madagascar.  Dans cette compétition fermée aux joueurs pros et ex-pros, la sélection algérienne est battue de justesse (1-0) par les Ivoiriens. Aussitôt douchés et rhabillés, les joueurs devaient aussitôt se concentrer sur le match suivant fixé au lendemain, puisqu’il est vrai qu’en ces temps héroïques, le séjour était limité au maximum et un seul jour de repos était prévu avant les demi finales. Mais la suite ne se passera pas trop mal contre le Congo-Léopoldville (ex belge) écrasé (4-1)  grâce notamment à un triplé  de Noureddine Hachouf, le longiligne avant centre de Guelma. Victoire aussi  face à Madagascar (1-0) sur un but de Lalmas.


Classée seconde de son groupe, l’Algérie va affronter en demi finale le Mali, premier de la poule A.  Sept minutes avant la fin du temps réglementaire, Hachouf égalise et répond ainsi au but malien inscrit sur pénalty. La prolongation habituelle de 30  minutes n’y changera rien. En cette époque « glorieuse » la série des tirs au but était inconnue. Ce sont donc 20 minutes supplémentaires qui vont être ajoutées. Après 16 minutes le Mali marque ce qui va être le but victorieux. Vous avez bien compté : 90’+30’+16’, cela fait bien 136 minutes de jeu. On appelait cela match « au finish ». On le ressortira du placard quelques 30 années plus tard sous le nom de « golden goal » ou « but en or ». Epuisés et découragés,  les Verts laisseront  la 3° place (0-2) aux Ivoiriens. La finale sera  gagnée par le pays hôte, le Congo-Brazzaville face au Mali, grâce au plus grand nombre de corners obtenu, à la suite de 120 minutes vierges de toute réalisation.  Sans aucun doute les 136 minutes algéro-maliennes avaient servi de leçon aux organisateurs en vue de départager les 2 finalistes.


Ainsi s’achevait une longue saison  de 12 matches (4 victoires, 3 nuls et 5 défaites). Le bilan n’était pas très positif. Les défaillances résidaient dans la direction  de la sélection. Le choix des joueurs, les insuffisances sur le plan tactique, les changements d’entraîneur n’avaient rien réglé, bien au contraire. Une  Commission technique, chargée des équipes nationales, sera créée, au sein de la Fédération, par le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdekrim Benmahmoud. Présidée par Abdelhalim Azza, elle comprenait  S. Khabatou (entraîneur de l’équipe A), A. Bentifour (entraîneur des espoirs) et j’en étais le Vice Président. Avec l’assistance du Dr Maouche , toujours Président de la FAF, la Commission va se mettre à la recherche d’un entraîneur national étranger. L’opération nécessitera beaucoup plus de temps que prévu et ce n’est qu’à la fin de l’année 1966 que le Français Lucien Leduc (convoité d’ailleurs par le Mouloudia d’Alger) débutera son travail. Au moment où je quittais mes collègues pour une longue mission à l’étranger.

Sa tâche principale sera d’obtenir une  qualification  pour la Coupe d’Afrique des Nations prévue en 1968 en Ethiopie. C’était là la première fois que des éliminatoires furent prévues par la CAF, et ce, en raison de l’accession à l’indépendance de nombreux pays africains. Pour y parvenir il faudra franchir les obstacles qui ont pour nom : Mali et Haute Volta (l’actuel Burkina Faso). Ils seront passés sans encombre avec 4 victoires en autant de matches dont une, (3-0) au Mali, avec une mention spéciale pour les sociétaires du club algérois du Chabab de Belcourt :  Lalmas ,Khalem et Achour très en verve ce jour-là.


Au milieu de ces matches éliminatoires, un match amical de prestige eut  lieu  face aux maîtres de l’école hongroise : Meszoly, Farkas, Varga et le magnifique artiste Albert qui avait éclaboussé de sa classe la Coupe du Monde de 1966. Les Verts, dont l’ossature est assez stable depuis quelques mois, vont  faire  souffrir les Hongrois avant de s’incliner (0-1). Curieusement la fédération hongroise ne fait pas figurer cette rencontre dans son bilan. Les pros algériens n’étant pas présents, elle  estimait  sans doute qu’il ne s’agissait point  là de la sélection algérienne  A.


De nombreux matches amicaux, contre des clubs, vont permettre de préparer la prochaine échéance à savoir les Jeux Méditerranéens de Tunis où l’Algérie aura pour adversaires la France, l’Italie et le Maroc. Notre sélection va perdre face aux amateurs français (1-3) et italiens (0-2) avant de s’imposer devant le Maroc (3-1) lequel avait pourtant battu (1-0) les transalpins. Ces derniers firent couler beaucoup d’encre en raison de la présence dans leurs rangs de joueurs qui avaient déjà signé des contrats de stagiaires professionnels, tel Anastasi, futur  titulaire de la Juventus, de l’Inter et de la sélection italienne. Des débats houleux s’ensuivirent amenant l’Italie à décider de ne plus participer à ces tournois dits d’amateurs  et en particulier les Jeux Méditerranéens. Ils y reviendront quand ils seront réservés aux moins de 23 ans. Pour le bilan algérien, les gens mal intentionnés qui n’avaient pas vu d’un bon œil le recrutement de Leduc allaient s’en donner à cœur joie pour critiquer l’absence  de rigueur défensive.

 

                                                                                  LA PREMIERE CAN DE L'ALGERIE

Deux mois après l’expédition tunisienne, élimination de la Libye (1-1) et (2-1) sur la route  des Jeux de Mexico. Prochain adversaire la Guinée. Mais en attendant il fallait se préparer à aller à Addis Abeba pour la phase finale de la CAN. Dans son groupe l’Algérie allait rencontrer la Côte d’Ivoire, l’Ouganda  et  l’Ethiopie. Un autre adversaire, inconnu des algériens, à savoir l’altitude, allait se dresser devant eux pour la première fois. Le problème n’était évidemment ni insoluble, ni infranchissable, mais il dictait de prendre ses dispositions  et notamment  pouvoir s’acclimater. Dans ce but Leduc avait demandé que la délégation arrive sur place 3 semaines avant la compétition. Il n’en fut rien. De plus l’atmosphère générale dans le groupe n’était pas à la sérénité. D’aucuns, parmi les joueurs eux-mêmes, déploraient la « mainmise du clan belcourtois » sur Leduc et la sélection.

L’opposition était menée par Belabbés  joueur du Mouloudia d’Oran. Par ailleurs le batnéen  Messaoud Melaksou n’avait pas été remplacé avantageusement au centre de la défense algérienne. De fait, celle-ci va flancher dangereusement (0-3) dès le premier match contre les Ivoiriens. En attaque, Lalmas blessé, fit une brève apparition en seconde mi-temps.

Pour le second match, face à l’Ouganda, le gardien de but Abrouk, le défenseur central Bouden et le milieu Seridi  vont perdre  leur place.  Avec 2 buts par mi-temps, l’Algérie ne fera qu’une bouchée (4-0) d’un Ouganda impuissant. Lalmas, lui, signe son retour par un triplé remarquable. Une victoire contre le pays hôte était envisageable…elle n’eut pas lieu.  L’Ethiopie restera maîtresse à domicile car après 30 minutes, la cause était entendue (0-3). Le but de Boualem Amirouche à la 70° minute ne servira  qu’à sauver l’honneur. La troisième participation de l’Algérie à un tournoi officiel s’achevait assez piteusement. On se demandait où était passée l’équipe si fringante à Bamako, celle qui avait quasiment fait jeu égal avec la Hongrie ? Ce que l’on tenait pour sûr, c’est que les jours de Leduc à la tête de la sélection étaient désormais comptés.

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