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  L E   P A R C O U R S  
 

 SOUBRESAUTS INDESIRABLES


.Chargé de l’intérim après le départ de Gourcuff, Nabil NEGHIZ son ancien adjoint, était, on le sait « à la manœuvre » pour diriger la sélection, face aux Seychelles,pour le cinquième et avant dernier match des qualifications pour la phase finale de la CAN  (Gabon 2017). Comme cela était à prévoir il n’a pas beaucoup innové à propos des  joueurs convoqués, à l’exception de la présence du défenseur du MC Alger, Abdelghani DEMMOU et de celle du milieu de terrain du Nasr Hussein Dey, Sofiane BENDEBKA. Mais les indisponibilités pour blessures vont tour à tour éloigner, Mesloub, Mahrez, Brahimi, Boudebouda,  venant s’ajouter à l’absence de Slimani suspendu pour cumul de cartons jaunes.
Qu’à cela ne tienne, le stage de préparation s’est déroulé sans autre problème en 2 temps : 6 jours  à Sidi Moussa et 4 jours à Victoria lieu du match aux Seychelles.

Au coup d’envoi l’équipe alignée comportait tout de même 2 nouveautés : la titularisation du jeune Yacine Benzia, à la pointe de l’attaque et la non participation de Feghouli. Pas de surprise derrière avec M’bolhi dans les buts, protégé par le quatuor Zeffane, Mandi , Belkaroui, Ghoulam. Les milieux défensifs étaient Medjani et Taïder. L’offensive fut confiée aux bons soins de Boudebouz, Rachid Ghezzal et Soudani appelés à épauler et à alimenter Benzia.
Cela n’a dailleurs pas tardé puisqu’après 1minute et 28 secondes, Benzia ratait une belle occasion d’ouvrir le score. Le ton était donné, mais après une demi-heure de jeu, Benzia restait toujours muet malgré 2 autres opportunités de scorer, gâchées par manque d’expérience ou pour cause de précipitation. Il finira par trouver la faille à la 41° minute avec une jolie reprise dans la surface.  Et 2 minutes plus tard, il n’arrive pas à cadrer son tir alors qu’il était bien placé.

Un but à zéro seulement à la mi-temps, mais étant donné  le déroulement de la partie, on ne se faisait aucun souci, puisque notre sélection n’a besoin que d’un petit point pour assurer sa qualification pour le Gabon et également parce que l’on pressentait que le gain du match ne pouvait pas nous échapper. Mais avant tout parce que nos joueurs faisaient leur travail de façon très professionnelle, face à un adversaire bien modeste.
A l’heure de jeu, Soudani ajoute un second but. Quelques minutes plus tard, le poteau droit le privera d'un doublé. Sofiane HANNI, pour sa première cape,  prend la place de Benzia touché à la tête dans un choc. Pendant 30 minutes il fera étalage de tès bonnes qualités, même s’il a raté un lob facile pour un 3° but. Feghouli remplace Rachid Ghezzal, étrangement absent cet après-midi. Il occupait pourtant sa place favorite sur le flanc droit de l’attaque. Pendant le temps additionnel, Sofiane Bendebka rejoindra ses camarades dans l'entrejeu, inaugurant ainsi sa première sélection.

Les seychellois attendront la 88° minute pour mettre à contribution M’bolhi, lequel détournera en corner un très beau tir du n° 7 Waye-Hive.
Le corps arbitral soudanais a passé une fin d’après-midi tranquille, 1 seul carton jaune montré. Dans un paradis de vacances  qui incite beaucoup plus au farniente qu’au football, ce ne fut pas le match de l’année, mais plutôt un match de fin de saison qui se termina sans encombre, ni blessure. La sélection algérienne, en dépit des nombreuses absences,  a obtenu sa qualification. Les joueurs ont fait preuve d’application et  de sérieux. Ils ont aussi retrouvé le chemin des victoires à l’extérieur perdu depuis bientôt 9 mois. Le dernier match, en Algérie, en Septembre 2016,  face au Lesotho, n’aura aucune influence sur le classement final. Il servira de préparation aux éliminatoires pour la Coupe du Monde 2018 qui débuteront  1 mois plus tard en Octobre.

Ensuite, durant les vacances, tout le monde demeurera dans l’attente du tirage au sort pour ces mêmes éliminatoires, qui aura lieu le 24 Juin courant. A ce sujet, il faut préciser que la FIFA a décidé d’innover : elle va publier 2 classements successifs en l’espace d’1 semaine. Celui rendu public le 2 Juin qui intéressait le monde entier, suivi d’un second, le 9 Juin, qui ne concernera que les sélections africaines. Ceci, très probablement, pour prendre en considération les résultats des matches de la 5°  journée  des qualifications pour la CAN 2017, qui ont eu lieu après le 2 Juin. C’est cet ultime classement qui servira à confectionner les 4 chapeaux  du tirage au sort pour le dernier tour africain de qualification pour la Coupe du monde, Russie 2018.

Ce n’est finalement pas un nouveau classement africain que la FIFA a rendu public le 8 Juin, mais simplement  la composition des 4 chapeaux comprenant les 20 équipes africaines encore en course pour le dernier tour des qualifications de Russie 2018. Des aller et retour, entre groupes, se sont produits depuis mes prévisions de Décembre 2015. La composition définitive qui servira au tirage au sort du 24 Juin est la suivante :
Chapeau 1 : Algérie , Côte d’Ivoire , Ghana , Sénégal, Tunisie
Chapeau 2 : Cap Vert , Egypte , République Démocratique du Congo , Nigeria , Mali
Chapeau 3 : Cameroun , Maroc , Guinée , Afrique du Sud , Congo
Chapeau 4 : Ouganda , Burkina Faso , Zambie , Gabon , Libye

Si les résultats des sélections africaines, du mois de Juin, ont été effectivement pris en compte, je ne comprends pas pourquoi l’Egypte perd sa 5° place africaine et rétrograde à la 7° derrière la Tunisie et le Cap Vert. Lors des matches éliminatoires, du mois de Juin, pour le compte de la CAN 2017, ces 3 pays ont tous trois joué et gagné à l’extérieur. En bonne logique chacun aurait dû conserver sa place du mois de Mai. En aucun cas l’Egypte n’avait à reculer puisqu’en plus, elle a battu la Tanzanie beaucoup mieux classée que Djibouti, adversaire des Tunisiens et Sao Tomé, adversaire du Cap Vert !  Quels critères ont été utilisés et quels calculs ont été effectués par la FIFA pour les départager et en arriver à un tel bouleversement ? Encore un mystère ou  encore un cafouillage similaire à ceux que j’ai déjà signalés dans le classement FIFA en début d’année 2016. Aucune conséquence néanmoins pour notre sélection,  sauf que l’éventualité de faire partie d’un groupe strictement maghrebin n’existe plus ; en revanche celle d’un groupe nord africain ( ALG – EGY – MAR – LBY ) est bien là. Une telle formule a pour avantage d’éviter les longs voyages, vers des climats moins favorables et pour inconvénient majeur, son caractère de derbies  souvent très animés. Attendons le 24 Juin pour être fixés.

Hélas ! Avant d’en arriver au 24 Juin, nous avons eu droit à des informations faisant état de la protestation officielle de l’Egypte rétrogradée, protestation qui aurait abouti jusqu’à prévoir un nouveau classement pour le 21 Juin. Le tout accompagné de rumeurs et de non dits publiés dans les médias. Du côté de la CAF et de la FIFA silence total jusqu’au 22 juin ( 48 heures avant le tirage au sort ) quand l’organisme mondial adresse aux 20 pays concernés par le tirage, une missive en forme de mise au point en 6 points , dans laquelle elle va se dédire et se contredire. Dans  le point 1, elle explique qu’en date du 5 Avril elle avait annoncé qu’un nouveau classement serait publié entre les 8, 9 et 10 Juin. Mais surtout  le point 5 où l’organisme mondial annule purement et simplement sa missive du 15 Juin dans laquelle ell suggérait qu’un nouveau classement serait connu le 21 Juin. Le point 6 proclame que le tirage du 24 Juin se fera sur la base du classement du 7 Juin, publié le 8 Juin 2016.

Fait inhabituel et assez étrange de la part de la FIFA d'annoncer la publication d'un classement pour les 8,9 et 10 Juin et finalement décider d'opter pour un un autre, celui du 7 Juin !!

Ces atermoiements, après le long silence, flairaient assurémént le « coup fourré ». Le site anglais spécialisé,  we global football.com, très bien informé, a consacré plusieurs articles sur la question. Il a interrogé la FIFA sur ses intentions, apprenant ainsi, entre autres choses, que le futur classement ne ferait l’objet d’aucune publication. Il a disséqué les précédents de 2010 et 2014 dans les différentes confédéraions  et finalement émis des doutes sur l’honnêteté de l’opération. Il a notamment insisté pour essayer de démontrer ( en se servant du calendrier roulant de la FIFA, prenant en compte les résultats des 3 années précédentes) que le classement du 7 Juin a été choisi car favorable à la Tunisie et non pas ceux des 8, 9 et 10 juin, tous trois favorables à l’Egypte. A l’issue du tirage, le site n’est pas allé par 4 chemins et n’a pas hésité à intituler son article : « Le tirage au sort de la Coupe du Monde, zone Afrique, pue la tricherie ». Et il ne se prive pas de dénoncer le coupable : la Tunisie, accusée d’avoir manipulé la FIFA, pour pouvoir accéder à la 5° place africaine, c'est-à-dire faire partie du chapeau 1. La Tunisie, rappelle-t-il qui avait été la seule nation africaine à annoncer, dès le 5 Avril, via le site de sa Fédération, qu’un classement spécial « serait créé et utilisé pour le tirage et qu’il serait connu entre les 8,9 et 10 Juin 2016 ». Je laisse bien entendu à ce site l’entière responsabilité de ses accusations.

Comme vous l’avez compris, l’Algérie n’était pas concernée par ces péripéties. Le tirage du vendredi 24 Juin, au Caire, va lui réserver une place dans le groupe de qualification le plus difficile, le groupe B dans lequel elle aura pour adversaires 3 grosses pointures : CAMEROUN, NIGERIA, ZAMBIE.
Les anciens mondialistes  Cameroun ( 7 fois) et le Nigeria ( 5 fois ) ne sont certes plus ce qu’ils étaient naguère. Il n’en reste pas moins que si nous n’avons jamais rencontré le Cameroun lors de qualifications pour la Coupe du Monde, nous n’avons, en 6 matches officiels, jamais battu le Cameroun. Pour le Nigeria, nous en sommes à une qualification(1982) et 2 éliminations (1994 et 2006). Pour la Zambie enfin,  les 4 rencontres, pour les qualifications de la Coupe du Monde se sont toutes terminées favorablement par des victoires de notre sélection ( 1986 et 2010 ). Un groupe compliqué pour nous et pour nos adversaires qui ne doivent pas se réjouir, eux non plus, d’avoir affaire à notre sélection. Comme en témoigne cette déclaration de Kalusha Bwalya, le président de la Fédération de Zambie : «  L’Algérie nous a fait vivre des nuits blanches ». Hugo Broos, le sélectionneur du Cameroun a pour sa part déclaré : « Nous aurions voulu éviter l’Algérie ».

Ceci étant dit, l’Histoire peut servir, à titre théorique, mais il s’agit là d’un nouveau défi avec au bout du compte, une place en Russie 2018 et ainsi donc  6 matches à jouer, au cours desquels les faux-pas ne seront pas tolérés. Aucune des 4 équipes, chacune avec ses qualités et ses propres arguments, ne peut se déclarer favorite. La décision se fera sur le terrain et il faudra être en forme au moment opportun.
Le calendrier des matches indique que l’Algérie recevra le Cameroun début Octobre 2016, avant de se rendre 1 mois plus tard au Nigeria. Deux matches qu’il faudra savoir négocier, un bon départ étant toujours utile. Ensuite, longue parenthèse de 9 mois, puisqu’il  faudra attendre Août  2017 pour voir l’Algérie se déplacer en Zambie avant de recevoir celle-ci  5 jours plus tard. En Octobre 2017,  visite au Cameroun et dernier match, le mois suivant, en Algérie, contre le Nigeria.
En ce 24 Juin, l’Algérie était toujours sans sélectionneur. L’intérimaire Nabil Neghiz, présent au  Caire, a déclaré que « l’Algérie qui sait se transcender lors des grandes occasions, fera tout pour se qualifier en toute humilité. »

Néanmoins deux  jours plus tard, un communiqué de la Fédération algérienne nous apprend que Milovan RAJEVAC était le nouveau sélectionneur, choisi par le président Raouraoua. Rajevac, de nationalité serbe est âgé de 62 ans. Il a joué dans différents clubs de l’ex -Yougoslavie, entre 1975 et 1986, notamment à l’Etoile Rouge de Belgrade. Il n'a jamais joué avec l'équipe de Yougoslavie  A . En 1996, il entame, dans son pays,  une carrière d’entraîneur, dans différents clubs, parmi lesquels, Etoile Rouge et Vojvodina. Ce sera le 4° entraîneur d’origine yougoslave à diriger la sélection algérienne après Zdravko Raykov, Milovan Ciric et Vahid Halilhodzic.
Milovan Rajevac se fait connaître à partir de 2009 lorsqu’il conduisit les U 20 du Ghana au titre de champions du monde. Un titre qui le propulsa vers le haut, vers la sélection A du Ghana, avec laquelle, il va atteindre la finale de la CAN en 2010 et surtout arriver en ¼ de finale de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud et cette défaite mémorable et pleine de péripéties, face à l’Uruguay. Il est parti ensuite faire de courts séjours en Arabie Saoudite, au Qatar et de nouveau dans son pays, la Serbie. Il était sans travail depuis 2011. En exercant au Ghana, Rajevac a du pratiquer l’anglais, mais parle-t-il le français ? Dans une première réaction livrée à un média de son pays, Rajevac s’est déclaré très heureux d'avoir à relever le défi, et aussi optimiste, « l’Algérie dispose d’une très bonne équipe avec d’excellents joueurs. »

Les 13 et 14 Juillet Milovan Rajevac s’est rendu  à Alger pour une première prise de contact officicielle. Durant son court séjour, il était accompagné de Kristjan CVIJETIC, un entraîneur diplômé, à la double nationalité serbe et suisse, qui sera à la fois son adjoint et son interprète. Il a ainsi eu l’occasion de  se réunir avec les membres des différents staffs qui auront à travailler avec lui et qui ne changeront pas, sauf à recevoir l’appoint de Cvijetic. Le président Raouraoua lui a servi de guide pour faire connaissance avec le Centre technique national de Sidi Moussa, son futur principal centre de travail.
Rajevac a enfin tenu une conférence de presse, au cours de laquelle il a indiqué que son contrat courait jusqu'à la CAN 2019 et a exposé sa philosophie du jeu que l’on peut résumer par ces quelques phrases : « Gagner, c’est mieux que faire du beau jeu ; les premiers défenseurs sont les attaquants ; la star, c’est léquipe ; je préfére gagner 5 fois 1-0 qu’une fois 5-0 et perdre les 4 autres matches ; justifier et conserver sa place de première nation africaine ; concrétiser les objectifs fixés avec l’aide de tous, joueurs, staffs, supporteurs et médias » .
Il a également  énuméré les objectifs qu’il compte atteindre : « remporter la CAN 2017 puis accéder aux demi- finales de la Coupe du Monde 2018. »
                   Vision très personnelle et  projets ambitieux ! Bienvenue et bon courage Mr RAJEVAC !

Dans le classement FIFA en date du 14 Juillet, notre sélection reste 32° avec 581 points et conserve sa première place africaine devant la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Sénégal. Mais le classement FIFA n’est jamais exempt de surprises et d’interrogations puisque c’est l’Egypte qui occupe la 5° place, tout comme lors du dernier classement officiel du 2 Juin 2016. Une cinquième place toutefois momentanément perdue, ( on s’en souvient) au profit de la Tunisie pour les besoins du tirage au sort de la CDM 2018, zone  Afrique, effectué au Caire le 24 Juin !! Allez comprendre quelque chose !

Fin Août c’est la rentrée pour les sélections africaines appelées à disputer, début Septermbre, le dernier tour des qualifications pour la CAN 2017. Pour 8 d’entre elles il s’agira d’une formalité, car elles sont d'ores et déjà qualifiées . L’Algérie en fait partie, sauf  qu’elle vivra tout de même une situation nouvelle avec la récente nomination de Milovan Rajevac, à la tête de l’EN. Ce dernier qui aura ainsi l’occasion de rencontrer pour la première fois la composante de  son équipe, a, dès le 10 Août, rendu publique  une liste de 26 joueurs. Dans laquelle on note la présence de  2 nouveaux visages : celui de Houari FERHANI, arrière latéral gauche de la JS Kabylie, présent aux JO de Rio avec les U23 et celui d’Ismaël BENNACER, 18 ans, milieu offensif d’Arsenal, où il n’a pas encore le statut de titulaire. La FAF a toutefois jugé utile de prendre les devants pour éviter qu’il n’aille choisir de  jouer pour le Maroc ou la France, deux pays pour lesquels il est éligible. On note aussi le retour de 2 défenseurs Bentaiba-Cadamuro et Tahrat, absents depuis 2015. Quelques jours plus tard, la liste est réduite au quota réglementaire de 23 après le forfait pour blessure de M. Ziti, S. Feghouli et Rachid Ghezzal.
Le stage compétitif se déroulera à Sidi Moussa du 29 Août au 6 Septembre avec la rencontre du 4 Septembre à Blida face au  Lesotho.
En plus de prendre contact avec les joueurs, Rajevac aura à faire face aux inconvénients que représente un match de début de saison et la non titularisation très probable de certains cadres, pas encore prêts  pour cette confrontation. Car il s’agit en fait de préparer dès maintenant les choses sérieuses, à savoir le match du début Octobre contre le Cameroun,  premier  match éliminatoire, pour le compte de la Coupe du Monde Russie 2018.
On en saura sans doute un peu plus, le 27 Août avec la conférence de presse du nouveau sélectionneur.

Le point de presse fut l'occasion pour Rajevac de déclarer qu'il était " très fier d'avoir à diriger la sélection algérienne composée d'un excellent groupe de joueurs"....qu'il était important pour lui de " débuter sa mission par une victoire "...la victoire apporte de l'assurance et de la confiance"... " peu importe le score il faut gagner...nous allons nous focaliser sur ce premier match contre le Lesotho, nous aurons le temps de penser au Cameroun."

Le stage précompétitif chevauchait la date de fin du mercato d’été. Il a donc créé quelques remous ayant amené Slimani, Tahrat et Brahimi à abandonner leurs camarades pour aller signer dans leur nouveau club. Slimani est passé du Sporting Lisbonne à Leicester City, Tahrat quitte le Red Star et la L2 pour rejoindre le SCO  Angers et la L1. Après quelques heures rocambolesques, le FC Porto a tourné subitement casaque en faisant de la surenchère de dernière minute et fait ainsi capoter le transfert de Brahimi vers Everton. La préparation s’est ensuite déroulée sans autre incident.

Le jour de son match inaugural à la tête de la sélection algérienne, le sélectionneur Rajevac présente une formation assez classique. Devant le gardien M’bolhi, les 4 défenseurs étaient Zeffane, Medjani, Belkaroui, Ghoulam. Mandi légérement blessé à la cuisse fut laissé au repos. Au milieu la paire Taïder-Bentaleb a pu être reconstituée, puisque ce dernier a finalement quitté Tottenham (où il ne jouait plus depuis une saison) pour le club de Bundesliga, Schalke 04. Boudebouz  s’est retrouvé en charge de l’animation offensive en compagnie de Mahrez à droite, Soudani à gauche et Slimani en tant que leader d’attaque.
Face à un Lesotho, de niveau modeste, on peut dire que le « dernier galop  » qualificatif pour la CAN 2017, s’est déroulé au « petit trot  ». Non point que nos joueurs  aient fait preuve de dilettantisme. Bien au contraire, ils  ont  fait montre de beaucoup de sérieux et d’application dans le jeu, sans arrogance, ni précipitation. Ils ont fait leur travail de façon très professionnelle.

Résultat : un premier but  de Soudani, dès la 8° minute (volée du pied droit, sur un service de Medjani, embusqué dans les 6 mètres adverses). Ensuite 2 magnifiques coups francs superbement exécutés, dans les lucarnes, par Mahrez puis Taïder. A la 38° minute, Slimani, malheureux voit son tir heurter le poteau et sortir, alors qu’il venait de se débarrasser du dernier défenseur et du gardien. Qu’à cela ne tienne, une minute plus tard, il déborde en trombe, sur la droite, avant de servir idéalement  Soudani qui marque, d’une belle tête piquée, le 4° but pour notre sélection. Quelques minutes plus tard, juste à la mi-temps, Slimani, en verve, sert Mahrez sur un plateau. Celui-ci pénètre dans la surface mais se fait faucher par un défenseur. Le pénalty indiscutable est transformé par Boudebouz.

La domination algérienne fut totale. Le jeu développé très séduisant, les échanges toujours utiles et vers l’avant, des combinaisons variées. Bilan 5-0 pour cette première période, au cours de laquelle notre gardien M’bolhi n’a presque pas touché le ballon.
Dès la reprise, Brahimi remplace  Boudebouz. La tonalité et le rythme ne changent pas. Seule l’efficacité offensive a subitement disparu. Parfois par maladresse, beaucoup aussi parce que nos joueurs n’ont pas cherché à « forcer la dose ». A la 66° minute Belkaroui, blessé laisse sa place à Bentaiba-Cadamuro. Et il faudra attendre la 74° minute pour voir Mahrez conclure victorieusement un débordement de Soudani, suivi d’une belle transversale. 6-0. Le public de Blida -  qui a déjà assisté aux 7-0 et 7-1, infligés, il y a peu, à la Tanzanie et à l’Ethiopie – réclame d’autres buts. Mais il n’y en aura pas. A cinq minutes du terme, Rajevac offre au jeune Ismaël BENNACER son baptême du feu. Sous les yeux de ses parents et de sa fiancée, Ismaël était ainsi le 5 ° joueur de moins de 19 ans (18 ans 8 mois et 4 jours) à avoir à défendre les couleurs du pays.

Milovan Rajevac s’est déclaré heureux de cette victoire en précisant « il est difficile de trouver des choses négatives après une victoire par six à zéro » ajoutant «  j’ai maintenant une image plus précise de l’équipe ». Rajevac a tenu également à « remercier et féliciter l’équipe du Lesotho, pour le bon état d’esprit dans lequel  elle a  abordé cette rencontre, sans jamais fermer le jeu ».

Sans verser dans la béatitude, les titres des médias ont été élogieux. J’ai retenu celui, original, du site de la CAF. « Festival de CAN au pays des Fennecs ».

L’Algérie termine ces 6 matches éliminatoires avec la meilleure attaque (25 buts) et  Soudani,7 buts, est  sacré  meilleur buteur.

Place, dès le mois prochain aux matches qualificatifs pour la Coupe du monde 2018.  Quid de nos futurs adversaires, Cameroun, Nigeria et Zambie qui eux aussi prenaient part à cette dernière journée ?  Ils ont en fait connu des fortunes diverses. Le Cameroun, privé pourtant de plusieurs titulaires a assuré définitivement sa qualification pour la CAN 2017, avant de battre ensuite le Gabon en match amical. Nigéria (vainqueur du Rwanda) et Zambie (nul face au Kenya) ont toutefois tous deux raté leur qualifiction pour la CAN 2017. Avec l’Afrique du Sud , ils seront les grands absents de cette compétition.
D’ ici Octobre,  dans quelle forme seront nos internationaux ? En meilleure condition probablement après plusieurs matches joués dans leur club respectif. En n’excluant pas les éventuelles blessures, on peut affirmer qu’aujourd’hui, Rajevac dispose d’un groupe de 25 à 27 joueurs qui doit lui permettre, quelles que soient les circonstances, de présenter un onze très compétitif.

Dans le classement FIFA du mois de Septembre notre sélection a rétrogradé à la 35° place et aussi perdu 32 points et son leadership africain, malgré sa victoire 6-0 contre le Lesotho. Je découvre ainsi que battre des sélections très mal classées fait perdre des points et des places. Il y a un an, quasiment jour pour jour, l'Algérie était allée battre le Lesotho, chez lui à Maseru. Cela lui avait fait perdre 28 points ! D'autres sélections, dans la même situation ( victoire à domicile contre une autre sélection mal classée) ont tout de même gagné des places et des points ! Pour moi, le mystère Classement FIFA, reste entier !!

 

En prévision du rendez-vous avec le Cameroun, le sélectionneur national retient une liste de 24 joueurs dans laquelle on ne note pas de nouveautés particulières. A retenir tout de même l’absence du défenseur central Aïssa Mandi pour une blessure à la cuisse, ainsi que celle de Nabil Bentaleb pour cause de cumul de cartons. 24 joueurs et non pas 23 en raison de l’incertitude à propos de l’état de santé de l’autre défenseur central,  Hichem Belkaroui, qui sera finalement déclaré inapte de même que Sofiane Hanni, ce qui entraînera le rappel en renfort de l’attaquant Yacine Benzia. Le stage se déroulera  sans encombre avec un match de mise au point,  gagné 3-1 face à l’USM Blida, club de Ligue 2.

A son arrivée à Alger, le sélectionneur du Cameroun, le belge Hugo Broos, qui avait travaillé dans deux clubs algériens (JSK et NAHD), a fait des déclarations très lénifiantes, de celles qui peuvent endormir l’adversaire non averti, du genre :
« Nous allons avoir affaire à la meilleure équipe d’Afrique… la qualification pour la Coupe du Monde 2018 n’est pas une obligation…ce qui compte,  c’est d’être prêts pour la CAN 2019 qui aura lieu au Cameroun… Je le rappelle ici, Robert Nouzaret en 2007 et Luis Fernandez en 2015  avaient eux aussi été très élogieux à notre égard avant de nous battre sur le terrain !!

La formation retenue pour le match comprenait, en raison des circonstances, une paire  de défenseurs centraux inédite formée de  Bentaïba-Cadamuro et Carl Medjani, le capitaine. Les latéraux sont Zeffane et Ghoulam. Le gardien M’bolhi est inamovible. Au milieu, en compagnie de Taïder, c’est Adlène Guedioura qui est là pour suppléer l’absence de Bentaleb. Pour le quatuor offensif, Il est fait confiance à Boudebouz, Mahrez, Slimani et Soudani.

Au cours de cette soirée agréable, dans un stade de Blida, comme d’habitude, plein à craquer, les choses  vont bien commencer pour notre sélection qui bouscule d’entrée son adversaire. Et dès la 7° minute, elle va ouvrir le score. Sur un corner, bien tiré par Mahrez, le ballon dévié de la tête par Slimani, trouve un Soudani embusqué au second poteau et qui n’a plus qu’à pousser le ballon dans les buts. Trop mis en confiance, ou bien encore, grisés par cet avantage précoce, nos joueurs vont progressivement laisser l’initiative aux camerounais  qui vont bientôt inquiéter M’bolhi avant que Moukandjo, insaisissable, n’arrive à égaliser à la 23° minute. La défaillance conjuguée de Cadamuro et Zeffane, fut criante sur cette action des visiteurs.

La réaction algérienne se manifestera par l’intermédiaire de Mahrez qui, par deux fois, verra ces tirs bloqués par un excellent gardien de but camerounais. Le rythme du match n’est pas très élevé. Les algériens maladroits et empruntés, certains, à l’image de Boudebouz, transparents, n’arrivent pas à prendre en défaut une équipe du Cameroun très bien installée en défense et au milieu et qui parvient à  conserver sans cesse le surnombre.
Le manque d’imagination offensive des nôtres va se confirmer en seconde mi-temps. Le remplacement de Boudebouz par Brahimi n’apporte rien puisque ce dernier va être aussi absent que son prédécesseur. On peut néanmoins noter l’occasion très nette de marquer, lamentablement gâchée par Slimani à la 53° minute seul face au gardien Ondoa. Un Slimani toujours aussi généreux, malheureusement  très fébrile, énervé, ayant risqué de prendre 1 carton jaune ;  tellement  pressé de marquer qu’il sera pris au piège du hors jeu à 6 reprises.
Taïder et Guedioura se sont souvent marché sur les pieds. Ils n’ont pas créé de jeu et n’ont pas été en mesure de prendre l’avantage sur le milieu compact camerounais. A la 83° minute, Guedioura  a pu ajuster un maître tir des 30 mètres qui méritait un meilleur sort que le corner concédé par un gardien camerounais bien inspiré.

Mis à part un essai de Vincent Aboubakar, à la 77° minute, bien arrêtté par M’bolhi, il n’y eut véritablement pas, de la part du Cameroun, d’actions dignes d’être mentionnées, lors de cette seconde mi-temps. Les visiteurs paraissaient satisfaits de ce point acquis à l’extérieur et  n’ayant pas su oser un peu plus face à une sélection algérienne très loin de son niveau. Les remplacements  de Soudani par Rachid Ghezzal et de Mahrez par Feghouli n’ont rien  apporté à la sélection. C’était un « jour sans » pour les nôtres. Incapables de hausser leur niveau de jeu, ni même de créer du jeu. Impuissants à s’infiltrer au milieu du dense rideau dressé par les camerounais très haut devant leurs buts. Nous avons même assisté au retour des longs ballons aériens de la part de Cadamuro. Un exercice hasardeux que Halilhodzic avait réussi à proscrire.  Slimani esseulé, n’a pas eu son rendement habituel, Brahimi remplaçant de Boudebouz était manifestement totalement hors de forme. Après son but, Soudani n’a plus guère eu à intervenir. En résumé une équipe majoritairement sans âme et sans ressort. Ce n’est pas ainsi que l’on dispute un match de qualification pour la Coupe du Monde. Le paradoxe est  qu’on en vient à se satisfaire de ce point accroché, car le Cameroun, sans  stars mais alerte et bien présent,  aurait pu faire encore plus mal à l’Algérie.

Dans sa déclaration à l’issue du match, Hugo Broos en était presque  à regretter les 2 points perdus lorsqu’il déclare :  « nous sommes venus pour obtenir le match nul, nous l’avons eu… » Cependant il ajoutera : « franchement je m’attendais à plus de cette équipe d’Algérie qui  a montré beaucoup de lacunes défensives…»
Son homologue Milovan Rajevac était d’avis « d’oublier ce résultat et de se tourner vers l’avenir et le prochain match du Nigeria… »

                Personne à ce moment-là ne pressentait l’étendue des dégâts causés par cette contre performance à  domicile».

En effet, tard le soir du match, des rumeurs circulent déjà sur des propos violents adressés par certains joueurs  à l’endroit de Rajevac, tenu pour responsable du semi échec concédé. On parlera même de soulier jeté à sa figure. On évoque une réunion urgente entre le président de la Fédération et les joueurs d’une part et avec les membres du staff technique d’autre part. Quelques  médias vont jusqu’à affirmer que les joueurs  ont fini par avoir gain de cause  et que le départ de Rajevac était acquis..
Et les rumeurs vont se faire réalité. Moins de 48 heures après le match, tout au long de la journée, il est annoncé un peu partout que le contrat de Rajevac était rompu. L’annonce officicielle par  la Fédération ne surviendra  qu’à 21 heures,  au moyen d’un communiqué laconique annonçant la « démission » de Rajevac. En bref, une rebellion interne, un développement  regrettable et inadmissible, fâcheux précédent en tout cas. Et rien n’interdit de penser que la prochaine fois les joueurs risquent de « demander la tête » du président de la Fédération.
Dans un entretien avec la télévision, ce dernier a minimisé l’impact de l’incident survenu dans les vestiaires et disculpé les joueurs, mettant le départ de Rajevac sur le compte d’un   « manque de communication » et « peut-être avons-nous été trop exigeants avec lui » a-t-il précisé !

Etant donné ce que l’on sait des éléments qui composent  le vestiaire actuel, la version « révolte des joueurs »  non titularisés ou laissés sur le banc ne me convainc pas beaucoup. Des joueurs  qui ne se sont  nullement  signalés par une conduite condamnable ou répréhensible.  Feghouli maltraité et ignoré par le FC Valence, qui traînait les pieds pour renouveler son contrat,  n’a jamais eu une parole désobligeante à l’égard de son club, même après avoir quitté celui-ci.  Idem pour Yacine Brahimi, laissé sur le banc à Rennes, à Grenade, lors de ses débuts et aujourd’hui à Porto, ne s’est jamais rebellé. Pourtant très peu utilisé cette saison il a  déclaré récemment : « je me sens bien à Porto ». Alors qui d’autre a pu mener la révolte ? Les locaux Khoualed, Asselah, Rahmani, Ziti et Ferhani ? Hors de question. Tahrat, Abeid, Mesloub, Benzia ? Totalement exclu que ces garçons aient pu être à l’origine de la fronde !
Il faut chercher ailleurs.  Les joueurs, crédules, manipulés, ont été victimes d’un traquenard ! Qui a été lésé ou s’est senti marginalisé par l’arrivée de Rajevac ? Qui va profiter de son départ ? Une fois rentré chez lui,  Rajevac va certainement être sollicité par les médias de son pays.
                                         Un jour on aura les  réponses, cela ne fait pas l’ombre d’un doute !

De quoi sera fait le proche avenir : le rendez-vous à UYO, le 12 Novembre, face à un Nigeria bien requinqué par sa victoire (2-1) en Zambie ?  Recruter, dans la précipitation, un nouveau sélectionneur ? Confier les rênes encore une fois à l’intérimaire Nabil Neghiz ? La réponse nous a été
fournie par le Bureau fédéral qui déclare : « dès aujourdhui (12 Octobre ) la Fédération s’est mise  à la recherche d’un nouveau sélectionneur… en prévision de la rencontre Nigeria-Algérie du 12 Novembre 2016 ». La sélection algérienne  va ainsi se lancer – un mois avant un match crucial -  à la recherche d’un nouveau responsable technique. Elle pourra ainsi « améliorer » encore un peu plus son record de consommation de sélectionneurs : entre 1963 et 2016, 40 personnes et 60 changements, puisque beaucoup (20) sont partis puis revenus.

En cas de nouveau revers, qu’à Dieu ne plaise, Rajevac, ne sera plus là pour « porter le chapeau ». Il reviendrait donc aux joueurs d’assumer leurs responsabilités, jusqu'au bout, à savoir, partir. Ce qui leur reste à faire, afin d'éviter un tel dénouement catastrophique, sera de montrer de quoi ils sont capables, pour arracher les 3 points de la victoire, seule issue à même de préserver les  chances  de qualification qui  subsistent.  Perspective compliquée ? Horizon bouché ? On  y reviendra. 
En tout cas, le passé ne plaide pas en faveur de notre sélection, laquelle n’a jamais réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde lorsque, dans une phase de groupes, elle a commencé par un match nul à domicile. Et cela  s’est malheureusement produit à 3 reprises (Côte d’Ivoire : 1-1  pour 1994,  Sénégal : 1-1 pour 2002 et Angola : 0-0 pour 2006). La quatrième fois sera-t-elle la bonne pour briser la règle ??  Attendons patiemment la réponse. En scrutant toutefois les leçons du passé, on trouve matière à espérer. En effet, je me souviens que le Cameroun avait mal débuté les qualifications pour la Coupe du Monde 2010 : défaite à l'extérieur suivie d'un nul à domicile, soit 1 point en 2 matches. Après le changement de sélectionneur, le Cameroun a ensuite remporté les 4 matches restants et s'est ainsi qualifié en tête de groupe avec 13 points.Les adversaires s'appelaient Gabon, Maroc et Togo. Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ??

Mercredi 19 Octobre était la date du tirage au sort des  4 groupes compétitifs de la phase finale de la CAN 2017 au Gabon. L’Algérie a été placée comme tête de série du groupe B, dont les matches se dérouleront à Franceville, 3° ville du pays avec ses 120 000 habitants. Située loin de la mer au sud-est du pays, légèrement en altitude. Climat tempéré, température annuelle moyenne de 25 à 28 degrés, mais avec un taux d’humidité assez élevé, 85%. On a aussi appris que cette ville ne disposait pas d’hôtels convenables, les équipes seront donc logées, parfois jusqu’à 40km de là, dans de petites villes voisines.
Pour les adversaires, ils ont pour nom et dans l’ordre : Zimbabwe, Tunisie et Sénégal. Cela fera plus de 12 ans que nous n’avons plus rencontré le Zimbabwe. Lors de leur dernier match, le Zimbabwe avait défait (2-1) l’Algérie dans la phase de groupes de la CAN 2004 en Tunisie. Le Zimbabwe retrouve la phase finale de la CAN après 10 années d’absence.
La Tunisie n’est pas à présenter. Elle n’a plus raté une seule phase finale de CAN depuis 1994 ! Ce sera le 45° derby entre ces deux voisins. Il y a peu, la Tunisie avait battu (1-0) notre sélection lors du premier match de groupes de la CAN 2013. Quant au Sénégal, le rendez-vous a été encore plus récent : la phase de groupes de la CAN 2015, victoire de l’Algérie (2-0).
Les gens, focalisés sur les qualifications pour la Coupe du monde et le prochain match face au Nigeria, n’ont que très peu commenté ce tirage. Il est bien évidemment  très difficile de se prononcer sur un pronostic, tant que notre sélection n’aura pas d’entraîneur et qu’elle n’aura pas « retrouvé ses esprits ».

Le classement FIFA du mois d’Octobre a été publié le lendemain  de ce tirage au sort. Notre sélection conserve sa 35° place mondiale, mais elle perd sa seconde place africaine au profit du Sénégal. Néanmoins les interrogations demeurent ! En effet, si en concédant le nul à domicile face au Cameroun, l'Algérie perd 8 points, cela se comprend. En revanche, le Cameroun, malgré ce beau match nul glané à l'extérieur face à la seconde équipe africaine, n'obtient que 2 maigres points.

D'autres situations interpellent encore beaucoup plus. La Côte d’Ivoire qui gagne à domicile contre le Mali, 55° du classement FIFA, obtient 38 points. La Tunisie gagne à domicile face à la Guinée, 61°, elle obtient 59 points. L’Egypte est allée battre le Congo 54°, chez lui, elle obtient 39 points. Le Sénégal, lui, gagne à domicile contre le Cap Vert, 72°, il obtient la "bagatelle" de 99 points !!  Les 8 pays cités ici ont pourtant tous disputé des matches au sein de la même confédération et dans le cadre de la même compétition. Congo, Mali et Guinée étaient mieux classés que le Cap Vert, c'est malgré tout le Sénégal qui reçoit le gros lot, en l'emportant sur l'équipe la moins bien classée !! Rappelez-vous ce que j'écrivais quelques paragraphes plus haut, il y a 1 mois, à propos de l'Algérie qui perdait des points après avoir battu des sélections moins bien classées qu'elle ! Le comble, c'est aussi le Cap Vert, battu par le Sénégal, mais qui arrive tout de même à glaner 33 points et avancer d'une place.

A titre de comparaison, le Sénégal réussit l’exploit, en un match, de récolter plus de points que le Brésil (87 points), ou encore la France (83 points) qui ont tous deux remporté 2 victoires en 2 matches, dont un à l’extérieur. Qu’est ce qui justifie une si importante ponctuation accordée au Sénégal ?? Je l'ignore !

Après 2 semaines d’une course contre la montre, entrecoupée de voyages au Gabon et au Caire, le président de la FAF, Mr Raouraoua est rentré à Alger pour réunir le Bureau fédéral en session extraordinaire, afin d’annoncer le recrutement du belge Georges Leekens, en tant que futur sélectionneur de l’équipe nationale.
Le communiqué stipulait : « La commission ad hoc après avoir consulté plusieurs techniciens, a arrêté une short-list de cinq entraîneurs. Le choix a été porté sur M. Georges Leekens pour diriger la sélection nationale.Ce choix a été approuvé à l’unanimité par les membres du bureau fédéral. »
Une véritable première, ces  mentions de « short-list, de commission ad hoc et de choix approuvé par le BF ! !
Un choix qui a surpris tout le monde, moi y compris, car à aucun moment le nom de Leekens n’a été cité et personne ne s’attendait à son retour, 13 ans après avoir quitté subitement ses fonctions à la tête de l’EN, à l’issue d’une mission mitigée qui avait duré 6 mois seulement.
La candidature d’autres éventuels postulants, tels que  Roberto Mancini, Rolland Courbis, Paul le Guen, Alain Perrin, a été écartée pour différentes raisons, alors qu’ils étaient tous libres de tout engagement. Le choix s’est porté sur Leekens  apparemment  en dernier ressort, alors qu’il était encore sous contrat avec le club belge de Lokeren.

Les commentaires n’ont pas manqué. Ils n’étaient pas très enthousiastes.13 années, c’est long. Avec l’âge et le passage du temps, les hommes et les choses se bonifient ou dépérissent. Qu’en est-il de Leekens ? Seul l’avenir nous dira si le choix était bon ou malheureux. Les échéances sont très proches. Cet homme ne dispose pas de baguette magique. Accordons-lui le bénéfice du doute et jugeons-le sur pièce. Les joueurs qui,eux, pour la plupart, sont là et ensemble, depuis 3 ans et plus, auront le premier et le dernier mot. En effet, dans cette phase cruciale et sensible que traverse la sélection, ils joueront le premier rôle. Ils connaissent l'Afrique, avec ses pelouses défectueuses, son climat particulier et l'accueil souvent hostile du public. Ils devront lui faciliter la tâche par un engagement et une détermination de tout instant. La solidarité et la discipline au sein du groupe et dans le jeu seront impérieuses.

Arrivé le lendemain, pour signer son contrat, Georges Leekens, se référant à son départ précipité de 2003, a déclaré à la Télévision : « J’ai une dette vis-à-vis de vous et du Président Raouraoua… »
A propos du match du Nigeria : «  si je n’y croyais pas je ne serais pas venu. »
Evoquant sa future mission : «  je veux que ça dure très longtemps. J’ai signé un contrat de 2 ou 3 ans, je ne sais plus, ce n’est pas important. »
Et puis 3 jours plus tard, Leekens tiendra son premier point de presse, au cours duquel  il a révélé les noms de 18 joueurs expatriés, devant former l’ossature des 23, appelés à aller affronter le Nigeria, 11 jours plus tard. La seule nouveauté est la présence d’Adam OUNAS, 19 ans, gaucher, milieu offensif des Girondins de Bordeaux, qui avait opté pour la sélection algérienne  quelques semaines plus tôt. Sur le front de l'attaque, cette liste est bancale, car si Slimani est indisponible, il n'y aura personne pour le remplacer à son poste. Cinq joueurs viendront par la suite rejoindre leurs camarades afin d'atteindre le nombre réglementaire des 23. Ou encore plus, si jamais les matches de Coupe d'Europe et du week end provoquent quelques forfaits.
Il ne fallait pas s’attendre à des bouleversements, puisque Leekens ne connaît pas encore son monde et qu’il a dû se fier au choix des membres du staff technique en place. Il a toutefois indiqué : « on m’a présenté une liste, j’ai rayé des noms. »
Les  absents ont pour nom  Zeffane, Tahrat, Mesloub, Hanni, Benzia. Le retour des blessés Mandi et Belkaroui est confirmé.
D’après le communiqué de la FAF, Leekens s’est déclaré enchanté par le CTN de Sidi Moussa, qualifié par lui de « bijou » ! Sa philosophie du jeu consiste à «  s’adapter aux qualités de ses joueurs ». Voilà qui nous change du carcan 4-4-2 que Gourcuff voulait à tout prix imposer à son groupe.

La liste définitive ne tardera pas longtemps avant d'être complétée. Le jour-même du point de presse, il a fallu déjà combler le forfait du jeune Adam OUNAS, remplacé par Sofiane Hanni. Le lendemain, deux gardiens de but, Asselah et Rahmani ainsi que trois défenseurs,Ferhani,Tahrat et Ziti ont été convoqués pour le stage pré-compétitif, prévu à partir du 6 Novembre.

Deux jours de stage, avec tous les joueurs, encore que Ghoulam est resté constamment aux soins, en raison de douleurs aux adducteurs et qu’un violent orage est même venu perturber une des séances d’entraînement. Ghoulam a finalement pris l’avion avec ses camarades avec très peu de préparation dans les jambes. Et il figurera comme titulaire dans l’effectif présent le jour du match. Un effectif où la seule nouveauté avait pour nom M.K. Ziti (ES Sétif) au poste de latéral droit. M’bolhi conservait sa place dans les buts, Mandi et Belkaroui, de retour de blessure, composaient la charnière centrale. Devant eux, Medjani retrouve une place de sentinelle. Retour de suspension pour Bentaleb, au milieu,  aux côtés de Taïder. Le trio offensif  compte de droite à gauche, Mahrez, Slimani et Brahimi.

Dans ce stade d’Uyo, moderne et  quasiment neuf,  à la pelouse à la limite de l’acceptable, les nigérians enregistrent l’absence de leur gardien titulaire, mais présentent une belle brochette d’attaquants. Bien soutenus par les deux milieux de terrain Onazi et surtout le capitaine Obi Mikel, ils vont d’ailleurs immédiatement se distinguer en « prenant le taureau par les cornes ». Avec leurs passes courtes et redoublées, très précises, ils vont priver les nôtres de ballon pendant 20 bonnes minutes. Mais il n’y a point d’actions décisives ou dangereuses pour la défense algérienne, car souvent le dernier geste est raté. Du côté algérien, il y eut une incursion intéressante de Slimani, frustrée par le gardien nigerian ainsi que cette occasion  favorable  qui s’est offerte à Taïder, lequel a été incapable de concrétiser depuis le bord de la surface.

A la 25° minute suite à une attaque tout à fait anodine, Belkaroui va offrir à Victor Moses, le une-deux dont il avait besoin pour marquer. Une véritable offrande du défenseur algérien qui a complètement raté son contrôle. 1-0 pour le Nigeria. Les nôtres vont sortir de leur torpeur relative et  aller menacer le camp adverse. Mais il n’y a pas d’actions liées, collectives,  seulement  une série d’actions individuelles, la meilleure réussie par Brahimi, qui a achevé un long slalom, vers l’avant, par une belle passe à Bentaleb, placé à 5 mètres des buts, mais qui  malheureusement va envoyer le ballon dans les nuages. Quelques minutes plus tard, le danger est toujours du côté des buts nigerians, mais Taïder, une fois de plus, bien placé aux 18 mètres n’arrive pas à profiter du renvoi de la défense du Nigeria. Taïder n’est généralement pas maladroit, cette fois il tire largement à côté des buts.
 V. Moses, Iwobi et Iheanacho arrivent à se mouvoir facilement entre nos lignes ; leurs échanges et leurs déplacements déconcertent nos défenseurs. Obi Mikel milieu théorique, est aussi offensif, qu’eux, sinon plus, car à la 42° minute, il va se retrouver, ballon aux pieds, seul derrière nos défenseurs, à 6 mètres des buts de M’Bolhi. Se croyant hors jeu, il va même hésiter 2 secondes avant de marquer le second but. Un but validé par l’arbitre, puisque l’assistant n’a pas levé son drapeau. L’interprétaion des images au ralenti peut amener à se poser des questions sur la position litigieuse d’Obi Mikel. Toutefois si Mandi n’avait pas « traîné les pieds », en tardant à se replacer, il n’aurait pas aidé le juge assistant et Obi Mikel. 2-0 ; deux buts sur deux beaux cadeaux venus d’Algérie dont le Nigeria a su profiter.

La tonalité du match va changer dès le début de la seconde mi-temps, qui va voir les  algériens prendre la direction des opérations, face à des adversaires quelque peu amorphes ou bien seulement satisfaits de leur avance au tableau de marque. La domination algérienne va se traduire encore une fois par des actions isolées. Les deux plus notables furent celles, créées coup sur coup par Mahrez, qui n’a pas su les mener à bien. Lui, l’excellent technicien balle aux pieds est allé d’abord buter sur un défenseur, pour ensuite utiliser son faible pied droit et  tirer à côté.
Un peu plus tard il va se rattraper. Dans une course rapide vers le centre, tout le monde pense qu’il va servir Ghoulam sur le flanc gauche. Mais habilement, il revient sur ses pas pour lancer Bentaleb, bien placé dans les 25 mètres du camp nigerian. Le contrôle de Bentaleb est idéal. Face aux buts, la voie est libre. Il ne reste qu’à tirer. Ce qu’il va réussir à faire, en envoyant le ballon dans les filets adverses, tout près de la lucarne. 2-1, c’est mieux et plus valorisant. La sélection algérienne continue de pousser, même si Brahimi, sans doute fatigué par ses efforts de la première période, est moins visible. Elle va bénéficier d’un coup franc bien situé sur la gauche. Un endroit favorable pour un droitier adroit. Taïder s’y essaye, mais son tir bien dirigé est dévié en corner par le mur nigérian. Il y aura encore une possibilité pour Slimani, la seule pratiquement de toute la partie. Son tir n’est toutefois pas cadré.
La  domination constante des algériens ne se dément pas, mais sans efficacité, ni danger pour l’adversaire. Abeid remplace Medjani, poste pour poste, alors qu’il fallait profiter de l’élan de nos joueurs  pour renforcer le secteur offensif. Leekens y pense un peu tard, 10 et 5 minutes avant la fin du match, il fait participer  Feghouli et Bounedjah à la place de Ziti et Taïder. On s’aventure un peu trop d’ailleurs vers l’avant. Ce qu’a dû bien noter Gernot Rohr, le coach des nigerians, puisqu’il fait rentrer le rapide Ahmed Moussa. Ce changement va s’avérer décisif. Moussa sera à l’origine d’une très belle contre attaque, qu’il achève par une transversale vers la gauche, vers son compère V. Moses, seul dans la surface, parce que Mandi manque l’interception et qu’il n’y a  plus de couverture  à droite, après le remplacement de Ziti par Feghouli. V. Moses  n’éprouvera aucune difficulté à battre M’bolhi pour couronner sa très belle prestation, d’homme du match, durant ces 93 minutes.

La déception est très grande. Le match réalisé par les nôtres était un tantinet meilleur que le simulacre d’’il y a un mois à Blida face au Cameroun. Des occasions ont été créées, elles n’ont pas abouti. L’état d‘esprit général s’est amélioré, sans qu’il y ait eu l’engagement, l’enthousiasme attendus et espérés  ou encore  la rage de vaincre que nécessitait une telle confrontation. Les joueurs  nous ont paru incapables de se transcender, de prendre des initiatives, d’être collectifs. Ils sont vraiment inconsistants. Sans omettre de rappeler que les  deux erreurs  de la défense, en première période, ont  aggravé notre cas et furent  fatales à notre sélection, il y aura une fois de plus des regrets. Notre gardien a encaissé 3 buts, sans avoir eu à arrêter, ni repousser aucun autre tir, puisque les 7 autres n’étaient pas cadrés ! L’adversaire n’était pas un foudre de guerre ; nous l’avons aidé énormément.
L’équipe traverse, à coup sûr, une mauvaise passe. Combien de temps mettra-t-elle à en sortir ? Et à quel prix ? Les joueurs se sont-ils vus trop beaux ? Affronter et battre trop facilement des sélections modestes depuis 2 ans, a-t-il faussé leurs calculs ? Sans parler des 3 changements d’entraîneur durant cette même période. Les prochains rendez-vous pour le mondial 2018 auront lieu dans 9 mois. En attendant, 45 jours de réflexion et la CAN du mois de Janvier 2017 pourront nous fournir un début de réponse.
Quelques questions  s’imposent. Faut-il apporter du sang neuf dans l’effectif ? Faut-il effectuer des retouches dans la composition du staff technique en place ?

Après le match, le capitaine Medjani n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Il a eu le mérite de reconnaître la difficulté «…à gagner contre les gros d’Afrique (sic) … c’est un constat auquel on ne peut pas échapper… aujourd’hui on nous considère comme une grande équipe… on n’en est pas encore une… », avant de nuancer son discours par une lueur d’espoir : «… nous sommes dans une situation compliquée, mais ce n’est pas fini.»
Georges Leekens a estimé pour sa part : «  nous avons fait jeu égal en première mi-temps et avons été supérieurs en seconde mi-temps…nous avons manqué  de chance… une chose est sûre, on  n’est pas encore éliminés… »
De son côté, le président de la FAF a déclaré : «  nous avons été battus par une grande équipe du Nigeria…12 points restent en jeu, à nous de faire le plein… la qualité de notre seconde mi-temps  nous permet d’espèrer  parvenir aux 13 points suffisants pour nous qualifier… »
Les trois  ont raison de ne pas désespérer,  tant que mathématiquement rien n’est perdu. Surtout qu’en 9 mois, beaucoup de choses peuvent changer. En bien ou en mal. Il n’y a qu’à voir le Nigeria.  Moribond, incapable de se qualifier pour les  CAN 2015 et 2017 et qui, en quelques mois, est devenu si conquérant dans ces qualifications pour Russie 2018 ! Ou encore la Zambie, quasiment enterrée après sa défaite à domicile face au Nigeria, elle s’en va un mois plus tard tenir en échec le Cameroun chez lui  (1-1)

Avec ses 2 victoires en 2 matches, le Nigeria se détache avec 6 points, devançant le Cameroun 2 points, la Zambie et l’Algérie fermant la marche avec 1 point. Le Nigeria est le favori du groupe pour la qualification. On ne peut toutefois s’empêcher d’envisager d’autres  développements possibles, dès  la reprise des matches de qualification en Août. Laissons de côté la 4° et dernière journée de Novembre 2017, pour examiner les  3 rendez-vous  des mois d’Août, Septembre et  Octobre 2017.  L’Algérie doit  rencontrer la  Zambie en aller et retour, avant de se déplacer  au Cameroun. De son côté le Nigeria jouera également 2 fois face au Cameroun, avant de recevoir la Zambie. Calendrier  légérement favorable au Cameroun et au Nigeria qui joueront 2 matches à domicile.
 Si le Nigeria gagne ces 3 matches, la cause est entendue. Il sera, avec 15 points, hors de portée des 3 autres équipes et ainsi donc qualifié pour Russie 2018, avant même le déroulement de la dernière journée de Novembre. Si le Nigeria concède un match nul ou subit une défaite, il totalisera selon les cas 13 ou 12 points. A ce moment-là, si une des 3 autres équipes remporte ses 3 matches, de multiples situations peuvent être envisagées.  Je retiendrai ici, celle où l’Algérie, ayant gagné ses 3 rencontres, posséderait 10 points. Dans cette éventualité, la décision finale aura lieu  lors de la dernière journée de Novembre 2017, quand l’Algérie recevra le Nigeria. Qui vivra verra !!
               
Pour en terminer avec ce thème supputations et prédictions, signalons qu’après son retour à Alger, au lendemain de la déconvenue d’Uyo, le président de la FAF a exprimé à nouveau sa confiance dans l’avenir, rapporte l’agence APS : «  oublions le Nigeria et la Coupe du Monde….concentrons-nous sur le challenge le plus proche, la CAN 2017,  un trophée intéressant à conquérir… d’ici Septembre, nous aurons une meilleure sélection avec beaucoup plus de moyens. »

Quelques jours plus tard et dans une entrevue avec une chaîne de télé non publique, locale, Mr Raouaraoua va nous « révéler » les causes des départs des 2 derniers sélectionneurs : Christian Gourcuff est parti pour " n'avoir pu supporter les critiques des médias" ; Milovan Rajevac, lui, "ne s'était pas fait accompagner par un bon interprète " (sic).

Comme il fallait s’y attendre, à la suite de sa défaite face au Nigeria, notre sélection a  rétrogradé dans le classement FIFA du mois de Novembre 2016. Elle se retrouve désormais à la 38° place mondiale et à la 5° place africaine, avec un maigre total de 692 points. Le pire des classements depuis Mai 2012. Cela aura-t-il de fâcheuses conséquences pour notre sélection lors du tirage au sort des matches de qualification pour la CAN 2019, prévu en Janvier 2017 ? Attendons pour voir !

Aucun changement un mois plus tard dans le classement FIFA de Décembre, chacun étant resté sur ses positions.

 


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